Pourquoi Bill Gates et Jeff Bezos investissent dans le secteur minier de ce pays africain ? 

Bill Gates Jeff Bezos secteur minier Zambie

Bill Gates et Jeff Bezos font partie du classement des investisseurs les plus influents de la planète. Ils ont bâti leurs fortunes en créant des firmes technologiques qui sont aujourd’hui des piliers de l’économie mondiale. 

Les fondateurs de Microsoft et d’Amazon investissent aussi dans des secteurs très stratégiques dans leur but d’accroître leur influence et leur fortune. Présentement, le monde s’est lancé dans un processus de transition écologique qui nécessite un certain type de technologique. Par exemple, pour la valorisation des énergies renouvelables et la construction des véhicules électriques, l’utilisation des minéraux critiques est cruciale. 

Le flair de Bill Gates et de Jeff Bezos

Dans ce groupe de minéraux critiques, on retrouve le Cobalt, le Cuivre, le Nickel et des terres rares comme le Lithium ou encore le Coltan. Ces ressources minières font l’objet d’une concurrence féroce au plan mondial. Il se trouve que l’Afrique possède de grands gisements de minéraux critiques, raison pour laquelle le continent attire les plus grands investisseurs de la planète. 

Bill Gates et Jeff Bezos sont dans ce lot d’investisseurs. Les deux milliardaires ont notamment de grandes ambitions pour le Cuivre de la Zambie. Comment investissent-ils dans ce pays d’Afrique Australe ? Bill Gates et Jeff Bezos sont deux grands actionnaires de la société américaine Kobold Metals. 

Cette entreprise est spécialisée dans l’exploration minière et grâce à son carnet d’adresses, elle a obtenu plusieurs contrats en Afrique. Kobold Metals ne cesse d’étendre son influence et la Zambie est l’un de ses terrains de prédilection. C’est à travers la société californienne que Bill Gates et Jeff Bezos souhaitent participer à la construction d’une gigantesque mine de cuivre en Zambie. 

L’expertise de Kobold Metals pour le grand gisement de Mingomba 

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Le site ciblé est le gisement Mingomba qui abrite près de 247 millions de tonnes de minerai avec une teneur moyenne de 3,64 % de cuivre. On parle d’environ 9 millions de tonnes de cuivre. Kobold Metals a récemment annoncé qu’elle va investir la somme astronomique de 150 millions de dollars pour accélérer le développement de la mine de Cuivre de Mingomba.

Les capitaux apportés par Bill Gates et Jeff Bezos vont grandement contribuer à la réalisation de ce projet minier. Pour mener à bien les opérations de recherches, Kobold Metals va recourir à une technologie de pointe. L’Intelligence Artificielle sera notamment au cœur de cette phase de prospection. 

Les responsables de la compagnie minière se sont fixé un délai de 10 ans pour rendre effective l’entrée en production de la mine de Mingomba. Avec les chiffres indiqués, Bill Gates et Jeff Bezos auront sans aucun doute une part dans les stocks de Cuivre qui sortiront de terre. Leurs différentes firmes technologiques sont gourmandes en consommation de Cuivre et ce filon zambien est une véritable opportunité pour eux. 

D’alléchantes perspectives pour la Zambie 

Selon des sources concordantes, les deux milliardaires mettent en place différentes stratégies pour enclencher d’autres projets miniers sur le continent africain. Les ressources minières de la Zambie attirent d’importants investisseurs. La Chine également pousse ses pions dans le but d’obtenir des contrats dans le pays d’Afrique Australe.

Le mois dernier, lors de son déplacement en Chine, le président zambien Hakainde Hichilema avait annoncé une série d’accords avec la deuxième puissance mondiale. L’exploitation du Cuivre était au centre des échanges. Hakainde Hichilema avait plaidé pour un partenariat gagnant-gagnant avec l’Empire du Milieu. 

En échange de l’exploitation de son Cuivre par la Chine, la Zambie souhaite en retour un transfert de technologie qui lui permettra de mettre sur pied une industrie locale des voitures électriques. Les investisseurs ne vont pas manquer en Zambie, il appartiendra aux premières autorités de choisir les meilleurs types de collaboration en fonction de ses intérêts.

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