L’Afrique du Sud et le Nigeria sont deux mastodontes économiques du continent africain. Les deux pays possèdent d’immenses atouts qui leur ont permis de se positionner dans la liste des pays qui comptent dans le monde.
Les deux économies possèdent des spécificités. Le Nigeria se repose en grande partie sur ses immenses réserves pétrogazières et minières. L’Afrique du Sud possède aussi un immense atout minier, mais son économie est beaucoup plus diversifiée que celle du Nigeria.
Sommaire de l'article
L’Afrique du Sud passe à la vitesse supérieure
Cela fait plusieurs années maintenant que les deux pays se livrent une bataille sans merci pour occuper la première place du classement des économies africaines. Durant la dernière décennie, c’est le Nigeria qui avait pris de l’avance. Le géant d’Afrique de l’Ouest s’est imposé comme la première puissance économique du continent.
Cependant, selon les derniers rapports du Fonds Monétaire International (FMI), il se pourrait bien que l’Afrique du Sud récupère la première place en 2024. L’institution de Bretton Woods a tenu à préciser que la nation arc-en-ciel va se positionner en première position de façon brève. D’après les analyses du FMI, le PIB de l’Afrique du Sud atteindra 401 milliards de dollars en 2024.
Celui du Nigeria se situera à 395 milliards de dollars alors que celui de l’Égypte sera de 358 milliards de dollars. L’Afrique du Sud est sans conteste le pays le plus industrialisé en Afrique. En 2024, toujours selon les prévisions du FMI, l’économie sud-africaine connaîtra une croissance de 0,9 %. Ce taux pourrait être encore plus élevé si le pays de Nelson Mandela arrive à relever certains défis. En effet, le pays est confronté à une grave crise énergétique qui impacte négativement toute l’économie nationale.
Compétition acharnée pour la première place
Les coupures intempestives d’électricité freinent les activités économiques, ce qui constitue un véritable manque à gagner. Si l’Afrique du Sud veut préserver sur le long terme sa place de première puissance économique d’Afrique, elle va devoir enclencher des réformes audacieuses.
En effet, avec l’avènement de l’Intelligence artificielle et de l’écosystème du numérique, l’économie mondiale est à un tournant de son histoire. Pour ne pas manquer le rendez-vous, les autorités sud-africaines doivent prendre le taureau par les cornes. Le Nigeria est toujours en embuscade et pourrait ravir à tout moment la première place à l’Afrique du Sud. En effet, le FMI (Le Fonds Monétaire International) a déclaré que le Nigeria va récupérer la première place du classement des économies les plus fortes d’Afrique à l’horizon 2026.
De plus, si Pretoria s’endort sur ses lauriers, en plus de se faire distancer par le Nigeria, il va se faire devancer par l’Égypte et tomber à la troisième place. C’est donc dire que la compétition s’annonce très rude pour les années à venir. Depuis qu’il a été élu à la tête du Nigeria, Bola Tinubu a activé un certain nombre de mécanismes pour faire basculer l’économie nationale dans une autre dimension.
Le Nigeria et l’Afrique du Sud doivent innover le bonheur des populations
Le successeur de Muhamadu Buhari a engagé des réformes audacieuses qui ont été bien accueillies par d’éminents experts économiques au niveau mondial. Bola Tinubu va devoir trouver un savant dosage entre performance économique et amélioration des conditions de vie de la population. Le Nigeria, malgré ses énormes ressources, n’échappe pas au contexte de forte inflation généralisée.
À l’instar des autres habitants du continent, ils sont nombreux, ses Nigérians, à tirer le diable par la queue. Ainsi donc, les autorités gouvernementales doivent absolument adopter des stratégies qui vont permettre à l’ensemble de la population locale de bénéficier des retombées de la croissance économique.
C’est en 2014 que le Nigeria est passé devant l’Afrique du Sud en tant que première puissance économique du continent. Depuis lors, les deux géants rivalisent d’audace et d’ingéniosité pour s’assurer le leadership économique de l’Afrique. Les deux nations sont confrontées à deux grands défis que sont l’accès à l’électricité et la réduction du taux de chômage.
À lire aussi : Starlink au Bénin : quels seront les avantages pour la population ?