Qui est Daouda Coulibaly le patron de Sama Money ?

Daouda Coulibaly Sama Money

Le 16 janvier 2020, une solution fintech du nom de Sama Money a vu le jour au Mali. Daouda Coulibaly est le nom de l’entrepreneur qui a lancé ce concept révolutionnaire de paiement et de transfert d’argent par mobile. Sa société a été tellement réfléchie, qu’elle a changé la vie de nombreux maliens. En effet, la plateforme Sama Money a été adoptée par plusieurs entreprises comme moyen de paiement de salaire au Mali. Aujourd’hui, le chef d’entreprise malien compte parmi les dix entrepreneurs qui vont bousculer le monde de la Fintech en Afrique. Mais qui est donc Daouda Coulibaly, le PDG de la société malienne de transfert d’argent aux tarifs très compétitifs ?

Daouda Coulibaly, le leader de la fintech au Mali

À la base, Daouda Coulibaly n’était pas destiné à devenir le leader du marché de la fintech de son pays. Il était plutôt appelé à être un commerçant de pièces détachées, tout comme son père. En effet, à l’origine il était destiné à reprendre le business paternel. Cependant, au moment où il décroche son baccalauréat, il obtient une bourse du programme « 300 jeunes » de l’ex-président Alpha Oumar Konaré, pour aller étudier en France. En obtenant cette bourse, le jeune Daouda ne savait pas encore que son parcours allait prendre une nouvelle tournure.

Cinq ans après son arrivée en France, le jeune étudiant malien obtient son master en aménagement du territoire et un DEA de géographie. Mais bien avant qu’il soit diplômé dans le domaine de la géographie, Daouda Coulibaly s’est rendu compte de sa véritable passion pour l’informatique. Il s’est alors formé en autodidacte et a notamment créé le site Africarrières. Pour les plus jeunes, Africarrières était un site web dédié aux offres d’emploi en Afrique. Il comptait à l’époque plus de 100.000 abonnés.

Après son Master, il devient vendeur d’ordinateur

Lors de son retour au Mali, Daouda Coulibaly n’arrivait pas à trouver un emploi. Il a alors décidé avec sa femme, d’ouvrir leur propre entreprise de service informatique, en commençant par la vente d’ordinateurs. Par la suite, en se rendant compte que la majorité de ses clients ne savaient pas se servir d’un ordinateur, il prend l’initiative de lancer des formations en informatique.

Lire aussi : Sama Money, la solution malienne de transfert d’argent à petits prix

La construction du centre de formation Trainis

En 2008, Daouda Coulibaly organise sa première formation en débutant par les logiciels de bureautique. Un an plus tard, il ouvre officiellement un centre de formation du nom de Trainis. En fondant Trainis, le futur entrepreneur malien revient avec de nouvelles idées de formation. Il ajoute entre autres à son catalogue, des formations en comptabilité, en management, en gestion de projets, en administration…

En 2009, le centre de formation, actuellement leader au Mali, a réalisé 350 millions de francs CFA de chiffre d’affaires. Dans les années qui ont suivi, Trainis a ouvert ses locaux à Conakry (2010), à Brazzaville (2011), à Abidjan puis à Dakar.

Le lancement d’un nouveau défi : la création de Sama Money

En fin d’année 2019, alors que le centre de formation Trainis continue de s’agrandir au-delà des frontières maliennes, Daouda Coulibaly décide de fonder une nouvelle structure. Le tout nouveau projet baptisé Sama Money sera mis sur pied à partir de l’année 2020. Il s’agira d’une plateforme révolutionnaire de transfert d’argent et de paiement mobile à très moindre coût.

En effet, Sama Money est une plateforme digitale qui permet à ses utilisateurs d’envoyer de l’argent gratuitement n’importe où au Mali. Mais aussi, de payer son assurance, ses factures d’eau et d’électricité et beaucoup d’autres services. Aujourd’hui, il est devenu le service de transfert d’argent le plus utilisé du Mali, en raison de sa grille tarifaire. Son tarif, compris entre 0,5% et 1%, est de loin le plus attractif du marché en ce moment.

Bien que Sama Money soit bien parti pour s’imposer en Côte d’Ivoire et au Burundi, Daouda Coulibaly n’a pas fini de nous impressionner. Il envisage dans les années à venir, de s’implanter dans toute l’Afrique et de contribuer à la réduction drastique du chômage sur le continent.

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