Les jeunes entrepreneurs de l’Afrique de l’Ouest à suivre en 2023

Les jeunes entrepreneurs de l'Afrique de l'Ouest à suivre en 2023

L’Afrique de l’Ouest est en train de devenir un foyer d’innovation et de développement entrepreneurial sans précédent. En 2023, la région connaît une ébullition créative impressionnante grâce à une nouvelle génération d’entrepreneurs audacieux et visionnaires. Portés par une passion inébranlable et animés par le désir de résoudre les défis régionaux et mondiaux, ces jeunes esprits entreprenants incarnent l’avenir économique et social de l’Afrique de l’Ouest.

Ces jeunes ne sont les premiers entrepreneurs de l’Afrique de l’Ouest. Toutefois, ils font partie de cette nouvelle vague de jeunes entrepreneurs portés par le numérique dont il s’en sert activement pour promouvoir leurs services.

Top 10 des entrepreneurs africains francophones à suivre

Jeunes, ambitieux avec des idées novatrices, ces jeunes entrepreneurs ont su impacter l’Afrique.

1 – Moulaye Tabouré (Mali)

jeunes entrepreneurs Afrique Ouest 2023

Moulaye Tabouré est un jeune entrepreneur de l’Afrique de l’Ouest qui évolue dans le secteur de la technologie. Il est à l’origine de la plateforme de commerce en ligne, Afrikrea et dirige la startup ANKA. Cette dernière est une entreprise qui propose divers services liés à l’e-commerce en Afrique. Pour l’heure, il est le seul jeune entrepreneur africain d’origine malienne de cette liste.

Moulaye Tabouré est né en 1988 à Bamako. Il a vécu au Mali jusqu’à la fin de ses études secondaires. Après avoir obtenu son baccalauréat, le futur jeune entrepreneur quitte le Mali pour la France. Il s’inscrit là-bas à l’Université Paris Dauphine-PSL. Il y obtient un master en audit et conseil en systèmes d’information de l’entreprise étendue (SIEE).

Avec son master en main, le jeune Moulaye a commencé à travailler chez Alstom Group, en tant que chef d’équipe de l’audit interne. Mais très rapidement, il quitte son poste de salarié pour ouvrir sa propre boîte.

En 2016, avec deux de ses amis, il lance la marketplace africaine, Afrikrea. La fameuse plateforme permet aux artisans africains de pouvoir vendre leurs produits partout dans le monde. À travers son entreprise, le jeune entrepreneur africain contribue ainsi à la valorisation de la culture africaine dans les quatres coins du globe. Ce qui lui a d’ailleurs permis en 2018, d’être listé parmi les FORBES AFRICA’s Under30, qui regroupe les jeunes acteurs du changement les plus prometteurs d’Afrique.

En 2022, Moulaye Tabouré a attiré l’attention des médias sur lui, en effectuant la plus grande levée de fonds jamais eu d’Afrique francophone. Il a réussi à lever une somme de 5,4 millions d’euros, qui lui serviront à étendre les services de son entreprise. La même année, il change le nom de l’entreprise Afrikrea, qui devient ANKA.

En quoi Afrikrea se diffère d’ANKA ?

Afrikrea est un site où vous pouvez vendre vos produits, depuis n’importe quel pays d’Afrique. Par contre, ANKA, lui c’est un service un peu plus complet. Il vous permet de vendre, d’expédier et de gérer votre stock de produits en ligne. En outre, il vous fait bénéficier des services de livraisons et de paiement rapide, grâce à leur partenariat avec DHL et Visa.

Avec le changement de nom de son entreprise, Moulaye Tabouré compte offrir ses services de commerce en ligne au-delà des frontières de l’art et de la mode.

2 – Bamba Lô (Sénégal)

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Bamba Lô est un jeune entrepreneur sénégalais qui révolutionne le secteur du transport et de la logistique en Afrique, depuis 2016. Il est le cofondateur de Paps, la première entreprise de livraison à la demande et de géolocalisation d’Afrique francophone.

Bamba Lô est un expert en marketing et en gestion d’entreprise. Il possède un Bachelor en Marketing et Management de l’IDRAC Business School, un MBA du Supdeco Dakar, un certificat en Business Intelligence de l’Université de Sherbrooke et un certificat en Business administration de McGill University.

Grâce à tout ce qu’il a appris durant ses études, le jeune entrepreneur africain a su faire de Paps, l’un des meilleurs services de livraison du continent. Un an seulement après la création de son entreprise, Bamba Lô s’est fait décorer d’un Award lors de la 5e édition de Hub Africa.

Avant de commencer à entreprendre, le jeune homme d’affaires sénégalais a occupé plusieurs postes en France. Bamba Lô a été responsable commercial, key account developer, key account manager et directeur de ventes.

3 – Maureen Ayité (Bénin)

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Personne ne peut en ce moment établir une liste des jeunes entrepreneurs africains, sans parler de Maureen Ayité. La promotrice de la marque de vêtements Nanawax est un véritable modèle pour les jeunes africains passionnés de la mode.

La très ambitieuse femme d’affaires est une franco-béninoise. Elle est née en 1988 à Levallois-Perret en France. Cependant, elle grandit et passe presque toute la totalité de son enfance au Bénin.

En 2008, elle quitte son pays pour étudier à Paris. En parallèle de ses études, la jeune femme décide de créer un groupe Facebook, dans lequel elle publie régulièrement ses créations de mode. Elle se fait rapidement un nom à travers ses publications sur le réseau social.

En 2012, Maureen Ayité retourne au Bénin puis fonde Nanawax. Ses créations ainsi que son talent l’ont très vite propulsé sur la scène internationale. Trois ans plus tard, la jeune femme entrepreneuse franco-béninoise est citée parmi les 30 talents d’avenir, bâtisseurs de l’Afrique francophone.

Pour fonder Nanawax, la femme d’affaires s’est inspirée du WAX, du Bologan, des cultures africaines et occidentales pour créer un pagne propre à elle. Plusieurs célébrités lui ont déjà fait honneur, en portant ses créations lors des événements très médiatisés. C’était le cas de la Miss France 2014, Flora Coquerel et de l’artiste rappeur français, Black M.

Maureen Ayité possède d’autres entreprises que Nanawax. Elle investit également dans l’immobilier et dans d’autres domaines complémentaires. La jeune entrepreneuse est notamment la propriétaire de Nanahome, une villa située à Assinie en Côte d’Ivoire.

4 – Ben Aziz Konaté (Côte d’Ivoire)

Entrepreneur ivoirien

“Mon objectif est d’être milliardaire avant 30 ans.” C’est par cette phrase que Ben Aziz Konaté s’est révélé au monde, lorsqu’il avait encore 21 ans. C’est un jeune entrepreneur africain qui fait fortune dans l’agroalimentaire, la métallurgie et d’autres secteurs d’investissement.

Âgé de 28 ans en 2023, Ben Aziz Konaté est à la tête de plusieurs entreprises, dont les plus cités régulièrement sont Volaille d’Or, ITM et Invest. Volailled’Or est une entreprise de production, de transformation et de commercialisation des produits agroalimentaires. L’industrie de Transformation Métallique, ITM, est une société de transformation de métaux, comme son nom l’indique. Invest est une application d’investissement.

Ben Aziz est un exemple pour beaucoup de jeunes entrepreneurs africains, de par son parcours et sa détermination. Avant de se lancer dans la distribution de poulets en 2016 avec Volaille d’Or, le jeune ivoirien travaillait comme aide maçon. C’est avec la somme qu’il a mis de côté en faisant ce boulot, c’est-à-dire 60.000 FCFA, qu’il a créé son entreprise. Mais bien avant d’en arriver là, il a suivi une formation, a-t-il toujours précisé.

Le jeune homme titulaire d’un baccalauréat, n’a jamais caché son ambition de faire partie des jeunes entrepreneurs les plus riches d’Afrique de l’Ouest. Il aspire d’ailleurs faire de Volaille d’Or, l’une des 3 grandes entreprises de commercialisation de volailles de la Côte d’Ivoire.

5 – Fadima Diawara (Guinée)

Promotrice de la marque de téléphone Kunfabo

Fadima Diawara est l’une des femmes d’affaires d’Afrique de l’Ouest vers qui les yeux sont le plus tournés en 2023. Elle dirige avec une incroyable détermination sa startup Kunfabo, qui fabrique et commercialise le smartphone africain.

La jeune femme entrepreneuse africaine d’origine guinéenne est née en 1987. Bien qu’elle évolue aujourd’hui dans le domaine de la technologie, Fadima Diawara n’a pas fait des études qui pouvaient laisser croire cela. En effet, avant de quitter son pays pour poursuivre ses études en Espagne, la CEO de Kunfabo étudiait le droit à l’Université de Conakry.

Même lorsqu’elle arrive en Espagne, elle n’a pas fait des études en rapport avec le domaine de l’informatique. Elle n’a pas non plus poursuivi ses études en droit. Elle s’est plutôt fait former pendant deux ans en comptabilité. Avec ses compétences, elle a enchainé les postes jusqu’à ce qu’elle ne décide de démissionner en 2016.

Fadima Diawara qui avait 29 ans à l’époque, avait cette énorme soif d’apporter quelque chose d’utile au continent africain. C’est ainsi qu’après sa démission, elle lance sur fonds propre et avec l’aide des Business Angels, sa marque de smartphones, Kunfabo. Le but du smartphone africain est de répondre aux besoins réels du continent, en proposant des applications intégrées à l’appareil.

Quelques applications propres à Kunfabo

Find Me : Il s’agit d’une application qui permet de géolocaliser les établissements de santé présents (hôpitaux, cliniques, pharmacies…) sur le continent africain.

Afro Cook : Comme l’indique son nom, c’est une application de recettes africaines. Elle permet à ses utilisateurs de découvrir l’art culinaire des 54 pays d’Afrique.

Dikalo : C’est une application de messagerie instantanée comparable à WhatsApp.

En janvier 2020, l’entreprise de Madame Diawara commercialisait ses premiers smartphones. La jeune entrepreneuse ouest africaine en a profité pour signer un accord de distribution avec la société de téléphonie mobile sud-africaine, MTN. Dans les mois qui ont suivi, elle a également réussi à lever 130 millions de FCFA.

Fadima Diawara a fait parler d’elle en 2022, en obtenant au Portugal, le Prix Femmes de mérites de l’année, dans la catégorie innovation Digitale décernée par AMEEA (Association des femmes entrepreneurs Europe Afrique).

“Mon objectif, c’est que jusqu’au fin fond de l’Afrique, tout le monde puisse avoir accès aux technologies…” Avec un tel rêve, nous n’avons pas fini d’entendre parler d’elle.

6 – Edem Adjamagbo (Togo)

Edem Adjamagbo est le jeune entrepreneur togolais à l’origine de la désormais incontournable solution de paiement mobile Semoa Group. Avec une touche innovante, il apporte des solutions concrètes aux besoins bancaires de la population africaine.

Le jeune entrepreneur ouest africain est un Ingénieur en informatique décisionnelle, diplômé de l’école Polytech de Nantes en France. Il a commencé son aventure entrepreneuriale en 2012, lorsqu’il était encore étudiant et travaillait en parallèle pour quelques entreprises jusqu’en 2016. Pendant ce laps de temps, il en profite pour créer Semoa Group, qui n’était encore qu’à l’époque une plateforme en ligne de transfert d’argent mobile vers l’Afrique.

À son retour au Togo en 2016, Edem Adjamagbo en observant les réalités du continent africain, se donne pour objectif de proposer une solution alternative à la carte bancaire et au mobile money . Ainsi, les solutions développées par la Fintech ont pour objectif de “digitaliser le cash et booster l’e-commerce sur un continent en pleine mutation numérique”.

Les applications de Semoa Group facilitent des opérations comme la consultation de solde, des transferts de compte à compte, des paiements de factures… Plusieurs entreprises telles que Gozem, Ecobank, BMCE Capital, Moov Africa, ou encore Cofina utilisent les solutions innovantes proposées par l’entreprise du jeune entrepreneur togolais.

En 2018, Semoa Group a été gratifié du Prix spécial FINANCE INNOVATION lors du concours “Startup of the Year Africa 2018”. La même année il a levé un fonds de 854 millions de francs CFA pour développer son entreprise sur 3 ans. Le 3 juin 2021, la fintech togolaise lance en partenariat avec Ecobank-Togo, une nouvelle solution Mobile Banking via WhatsApp. Elle permet aux clients de la banque de retirer leur argent sans carte bancaire, directement sur un compte mobile money.

7 – Gilles Kounou (Bénin)

CEO d'OpenSI

S’il y a bien un homme d’affaires qui mérite largement sa place dans cette liste des jeunes entrepreneurs ouest africains à suivre en 2023, il s’agit bien de Gilles Kounou. Il est le fondateur et CEO de Open SI, une société de services financiers digitaux destinés au secteur privé et public.

Gilles Kounou est un ingénieur en avionique diplômé de l’école de l’Air de Marrakech. Il est aussi titulaire d’un master en génie logiciel de l’Institut de Mathématiques et de Sciences Physiques de l’Université d’Abomey Calavi. Depuis 2013, il s’est lancé dans une quête de modernisation de l’écosystème numérique d’Afrique de l’ouest. Le jeune entrepreneur béninois a créé la startup Open Si, pour contribuer au bien être des populations africaines en proposant des solutions de technologie répondant aux besoins réels du continent.

Ainsi, Open SI dispose d’un large spectre de technologies digitales qui contribuent efficacement au développement économique inclusif de la sous région. En ce sens, nous pouvons citer les solutions ci-dessous :

GoMedical, il permet aux patients de prendre rendez-vous avec le médecin de leur choix en seulement quelques clics. D’un autre côté, il offre aux médecins de l’ordre du Bénin et aux centre de santé, une gestion optimale de leur système et de leurs missions.

Kkiapay, il met à la disposition des entreprises le moyen de pouvoir encaisser des paiements électroniques, via Mobile Money ou cartes bancaires. En l’occurrence, il participe au développement de l’e-commerce dans la sous région en permettant aux sociétés de services en ligne d’intégrer des paiements par mobile.

Tonti+, il rend possible la vulgarisation de la monnaie digitale auprès des conducteurs de taxi-moto et des travailleurs du secteur informel. Cela, en les incitant à s’inscrire et à participer régulièrement à des groupes digitalisés d’épargne collaborative, afin de bénéficier de prestations sociales de type assurantielle.

De par ces réalisations, Gilles Kounou possède une armoire de récompenses bien garnies. Il a été lauréat de l’édition 2015 du prix de l’Innovation du Fonds Francophone pour l’Innovation Numérique. En 2018, il a été identifié comme l’une des dix personnalités de l’écosystème du numérique au Bénin par CIO Mag, magazine continental dédié aux nouvelles technologies. En 2020, 2021 puis 2022, il a été identifié comme Choiseul 100 Africa.

8 -Youssouf Carius (Côte d’Ivoire)

Youssouf Carius

Youssouf Carius est un jeune entrepreneur ivoirien qui est à la tête de l’entreprise d’investissement Pulsar Partners. Il s’agit d’un groupe d’investissement immobilier qui se spécialise dans la construction des bâtiments résidentiels, bureaux et entrepôts.

Youssouf Carius est né en 1986 à Yopougon Wassakara, d’un père tailleur et d’une mère ménagère, qui disposaient de peu de moyens financiers. Grâce à un membre de la famille, il a fréquenté une école française et a décroché son bac à 17 ans. Par la suite, il part pour la France et s’inscrit à la Toulouse School of Economics, où il obtient son diplôme en Economie avec une spécialisation en économétrie, statistique et actuariat.

Le jeune Youssouf a commencé sa carrière professionnelle à l’âge de 21 ans et est resté salarié pendant 9 ans. Il a été employé chez Bearing Point, Accenture et Bloomfield Investment où il a été nommé au poste de Vice-président, en 2015.

En 2016, Youssouf Carius démissionne de son poste de Vice-président de Bloomfield, pour fonder sa propre entreprise. À 30 ans, il a effectivement acquis l’expérience nécessaire pour voler de ses propres ailes. Aujourd’hui, sa société propose à ses partenaires financiers des solutions de placement à haut rendement, avec un plan d’investissement rationnel et opportuniste.

9 – Edeh Dona Etchri (Togo)

jeune entrepreneur togolais

Edeh Dona Etchri est un jeune entrepreneur africain qui évolue dans le secteur de l’agriculture numérique au Togo. Il contribue depuis des années au développement de l’agriculture en Afrique de l’Ouest, par la conception de diverses solutions numériques et technologiques.

Il est notamment le fondateur de la plateforme e-agribusiness et le CEO de CLIN SARLU, une entreprise de conception de produits digitaux destinés aux communautés rurales. Son plus grand rêve ? C’est de construire une entreprise de technologie à renommée internationale à partir du Togo.

Dona Etchri a vu le jour en 1987 dans la ville de Lomé. Il a grandi et passé la majeure partie de sa jeunesse dans la capitale togolaise. Son parcours scolaire est plus ou moins atypique. Après avoir obtenu son baccalauréat scientifique, le jeune homme décide de faire des études supérieures en anglais, puis en gestion, avant de se consacrer totalement au domaine de la technologie numérique et agricole. Aujourd’hui, l’homme d’affaires togolais est titulaire d’un Doctorat Honoris Causa en Digital Technology and e-agriculture de la prestigieuse Université European-American University of Floride aux États-Unis.

Edeh Dona Etchri a commencé à faire parler de lui en 2011, en créant sa première entreprise EDZEPROCOM INFO. La société en question a lancé « E-orga », le premier système de sécurisation de tickets, de billets et de documents au Togo. Cela lui a permis de gagner en 2014 le prix de l’émergence professionnelle de l’Agence Nationale pour la Promotion de Garantie de Financement (ANPGF).

Ne voulant pas s’arrêter sur ses premiers lauriers, l’ambitieux entrepreneur lance par la suite plusieurs autres projets qui connaissent également un véritable succès. Parmi ceux-ci, nous pouvons citer :

MIABETOGO MARKET : c’est une plateforme de E-commerce ayant pour but d’offrir de la visibilité aux entreprises.

WassaSMS : il s’agit d’une plateforme de SMS marketing qui permet aux entreprises de communiquer avec leur clientèle.

Doomevi, c’est une application numérique destinée à favoriser la démocratie participative.

Chacune de ces applications l’ont effectivement propulsé au devant de la scène internationale. Toutefois, La solution e-agribusiness reste de loin sa plus grande réalisation. Il s’agit d’une plateforme qui met en relation les agriculteurs du continent, avec de nombreux services qui redorent l’image de l’agriculture subsaharienne. E-agribusiness joue notamment le rôle de :

Plateforme e-commerce et de mise en relation : Elle permet à tous les agriculteurs de la sous région de pouvoir écouler leurs produits au meilleur prix. Ce faisant, en les mettant en relation avec des acheteurs à l’échelle locale, régionale et internationale.

Plateforme de conseils et de formation : Via SMS, USSD, application mobile ou site web, les utilisateurs de la technologie numérique ont la possibilité de consulter les notifications météorologiques, les prix marchands des produits agricoles de la sous région, ou encore leur disponibilité sur le marché.

En plus d’être le créateur de la plateforme qui redore le visage de l’agriculture en Afrique de l’ouest, Dona Etchri est un pilote de drone agricole certifié, formé en Chine. De par cette compétence, il offre depuis 2019 des formations en agriculture numérique et de pilotage de drone. Il s’occupe également du déploiement des drones agricoles sur le continent.

10 – Yvon Koudam (Togo)

jeune entrepreneur togolais

Yvon Koudam est un jeune entrepreneur togolais qui s’illustre dans le domaine de la transformation digitale. Il est le CEO et cofondateur de la startup aux services révolutionnaires, Kondjigbalè. La solution innovante a pour principal but la facilitation de l’accès aux soins.

Yvon Koudam est un tech-entrepreneur diplômé d’un BTS en programmation obtenu à l’Institut Polytechnique Defitech en 2014. Après avoir travaillé près de 6 ans en tant qu’analyste programmeur, il prend en 2019, l’initiative de cofonder l’entreprise Kondjigbalè.

La startup togolaise a pour mission d’accompagner les médecins dans leur fonction et d’aider les patients à bien gérer leurs antécédents médicaux. En clair, elle permet aux personnels de santé d’avoir accès à toutes les informations médicales  d’un patient en un clic. Ainsi, ils pourront poser leurs diagnostics à distance et à n’importe quelle heure.

La plateforme qui se veut être littéralement un carnet de santé digitale, a conduit Yvon Koudam à l’obtention de plusieurs prix. Rien qu’en 2019, il remporte le 1er prix au Pitch Your Startup Idea du Fenes et celui du concours Togo Innovation Challenge du ministère du développement à base et du PNUD.

Nous tenons à vous rappeler que cette liste n’est pas exhaustive.

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